HISTOIRE D'UN TRAIN

Mardi 12 juin 2 12 /06 /Juin 12:54

HISTOIRE D'UN TRAIN

Ce matin là, il faisait très bon.J'étais dans le RER en train d'écouter ma musique.Triste comme j'aime. Le train s'arrête, des gens partent, d'autres arrivent. Je n'ai même pas fait attention à lui quand il est venu s'asseoir près de moi. Il se tourne brusquemment vers moi en me dévisageant du visage à la poitrine. Ce regard m'a electrisé. C'était à la fois de la stupeur et de l'excitation. Alors, le type me parle, mais, je ne répond pas, je lui sourit. Plus il me parlait, plus il s'approchait de moi. J'ai enfin parlé, lui ai donné un faux nom,"Laëticia"; apparemment, on descend au même arrêt. Il s'approche de plus en plus de moi, on s'embrasse. Comme des animaux. Puis, il me caresse le sein. J'adore qu'on me fasse ça.C'est à partir de ce moment là que toutes mes inhibitions tombent. ça a le même effet que la vodka sur moi.

Le train s'arrête. Je n'avais plus qu'une idée en tête: M'envoyer en l'air. Bien sûr, il yavait une petite voix enmoi qui me disait : " Mai qu'est-ce que tu fous ?" , "Reviens à la raison!" L'envie était la plus forte. ça faisait longtemps que j'en avais envie. Ce serait péché que de laisser cette occasion filer. à l'arrêt du bus, on s'étreint, on s'embrasse, il avait encore plus faim que moi. Très démonstratif. Tellement que je commence à me sentir gênée. J'ai dû lui rappeller qu'on était dehors. On arrive au centre commercial. L'envie tombe. Il voulait que ça se passe dans les toilettes. Alors, on finit parles trouver. Je lui dis de rentrer au moment où les dames furent parties.

On se s'embrasse, on se deshabille. à partir de ce moment, commence le cauchemar.ça ressemblait plus à de la mécanique qu'autre chose. J'en avais marre, ça me faisait pas de grand effet comparé à d'autres. Je commence à pleurer. Comme un bébé.Il me prend dans ses bras et me demande ce qui n'allait pas. Je me lève, (j'étais sur lui, je précise ! ^^ ) et l'air embêté, il me montre qu'on n'a pas fini. Je lui ai dit que je ne pouvais plus. à partir de ce moment, je suis devenue, froide, distante, presque méchante. Il faut dire qu'il m'a bien aidée. Selon lui, c'est un Starfucker. Selon lui, il pourrait rester des heures sans fatiguer comparé à tant d'autres. Je savais que je ne reverrais pas "Starfucker" puisque je lui ai donné un faux numéro et un faux nom. Je me suis dite, sur le chemin du retour que "Laëticia", ne me ressemble pas. Que c'est une catin qui aime s'envoyer, qui n'a pas de morale et qu'elle représente tout ce qu'il y a de bas en moi. Ma part d'ombre en fait. Je suis rentrée en me jurant de ne plus reccomencer, mais...

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Par Sabrina
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